Pour décrire la trajectoire de la connaissance, de sa production à son utilisation, de nombreux termes sont proposés dans les écrits scientifiques [1]. Chaque terme peut être défini et appliqué différemment selon les contextes et les milieux de pratique. Bien que le terme de transfert de connaissances (TC) soit le plus utilisé dans les écrits scientifiques (majoritairement anglophones et portant plus spécifiquement sur les connaissances issues de la recherche), aucun consensus international n’a encore été dégagé [2].
Un concept générique a néanmoins été suggéré, le K* (prononcez K star), qui désigne l’« ensemble des fonctions et des processus qui améliore la manière par laquelle la connaissance est partagée et appliquée pour apporter des changements efficaces et durables » [3].
Cette note de synthèse vise à retracer l’évolution des différentes manières d’envisager le partage et l’application des connaissances dans les pratiques et politiques, et à présenter ses objectifs, stratégies et outils.
Références :
1. Graham, I.D., et al. (2006). Lost in translation: time for a map? Journal of Continuing Education for Health Professionals. Vol 26: 13-24.
2. Smith, K. (2013). Beyond Evidence-based policy in public health: the interplay of ideas. Palgrave Studies in science, knowledge and policy. 252 pages.
3. Shaxson, L. et al. (2012). Expanding our understanding of K*(KT, KE, KTT, KMb, KB, KM, etc.). A concept paper emerging from the K* conference held in Hamilton, Ontario, Canada, April 2012. UNU-INWEH, Hamilton, ON. 88 pages.